Le coronavirus n’a pas de frontière et frappe encore plus durement les populations dont les conditions de vie sont particulièrement difficiles. Rezé à Gauche Toute défend des valeurs de solidarité avec les peuples qui luttent pour leur liberté et le droit à vivre dignement sur leur terre.
L’inégalité face à la pandémie des populations vivant dans les territoires occupés de Palestine est totalement occultée. Les lois discriminatoires édictées depuis plus de 70 ans par l’État d’Israël rendent les Palestinien·nes plus vulnérables dans le domaine de la santé.
À Jérusalem-Est, territoire palestinien occupé –tout comme les autres territoires de Cisjordanie et Gaza encore plus sévèrement : un des hôpitaux (Al Wafa) a été rasé en 2014 et il y a une pénurie dramatique de médicaments, de matériel médical, d’eau, d’électricité– le système sanitaire est dans un état désastreux après des années de blocus israélien, et l’accès des Palestinien·nes aux services sociaux et de santé israéliens est déterminé par un système discriminatoire de critères liés au statut précaire que leur impose Israël. Non seulement les quartiers palestiniens de Jérusalem sont totalement délaissés par la municipalité de Jérusalem mais depuis un mois, l’armée israélienne arrête les volontaires palestiniens qui désinfectent les rues.
Le 10 avril l’armée israélienne est intervenue avec des grenades lacrymogènes à Abu Dis et ce en plein confinement. L’inhumanité du gouvernement israélien n’a pas de limites (voir la page Facebook : Les Amis d’Abu Dis solidarité Palestine).
La situation est encore plus préoccupante pour les populations vivant dans les camps de réfugié·es : la distanciation sociale y est impossible et l’accès à l’eau extrêmement restreint. Non seulement Israël ne se soucie pas de la sécurité sanitaire de cette population qu’elle occupe mais empêche celles et ceux qui tentent de pallier sa défaillance.
S’ajoutent les violences des colons qui se sont multipliées en cette période de coronavirus. Ils ont pour but de profiter du confinement des palestinien·nes pour mettre la main sur leurs terres et faciliter le plan d’annexion de Trump et Netanyahou.
Et que dire des plus de 5000 prisonnier·es politiques palestinien·nes (dont des enfants) détenu·es dans des prisons surpeuplées dans des conditions sanitaires désastreuses.
Oui, bien que confiné·es, nous sommes toujours mobilisé·es pour la reconnaissance des droits des Palestinien·nes et pour l’égalité des droits.
La Palestine a toujours, et encore plus, besoin de nous, de vous.
- Appel à dons de l’Association France Palestine Solidarité (http://www.france-palestine.org/SOS-Palestine-Coronavirus-Appel-a-dons)
- Pétition de « Defense Children International » pour la libération des enfants palestiniens prisonniers dans le contexte de la pandémie COVID-19 (http://www.france-palestine.org/Ce-n-est-pas-une-maniere-de-traiter-un-enfant)