Après le premier tour des élections municipales et dans la crise sanitaire actuelle, que fait l’association pour Rezé ?
Rezé à Gauche Toute remercie vivement les électeurs et les électrices qui lui ont accordé leur confiance lors de ce premier tour des élections municipales et communautaires. Notre liste ayant obtenu 9,58 % des suffrages exprimés au premier tour, elle n’atteint pas, à 45 voix près, les 10 % qui lui auraient permis, soit de se maintenir telle quelle au second tour, soit de fusionner avec une autre liste. Dans la situation actuelle, le code électoral nous offre encore cette seconde possibilité (voir ici).
Nous envisageons cette possibilité de fusion, bien sûr uniquement avec une ou des listes se réclamant de gauche, et à la condition qu’elle permette à Rezé à Gauche Toute de défendre ses valeurs et engagements solidaires, écologistes, féministes et démocratiques en toute indépendance et en toute liberté de vote au sein du futur conseil municipal, dans l’intérêt des Rezéens et des Rezéennes, en particulier des plus précaires. Nous vous informerons dès que possible des suites du processus électoral.
La crise sanitaire et sociale
Même si la crise sanitaire a empêché le bon déroulement du vote, le très mauvais score de la droite à Rezé démontre la clairvoyance de la population sur les nuisances du modèle ultra libéral qu’on veut nous imposer. Et c’est aussi contre ce modèle que se place l’urgence !
La propagation du virus Covid-19 et ses conséquences dramatiques n’ont depuis fait qu’empirer et les décisions tardives et contradictoires du gouvernement inquiètent à juste titre la population.
Cette pandémie intervient dans une situation déjà alarmante de dégradation systématique des services publics et en particulier des services de santé. Les personnels soignants qui nous alertaient depuis des années sur les défaillances déjà sensibles de leur outil de travail, font face à la progression du virus sans matériel, et souvent sans protection, dans les services hospitaliers, le secteur médico-social (EHPAD, établissements d’accueil d’enfants et d’adultes handicapés, services de protections de l’enfance…) et les services à domicile.
Depuis janvier, l’État, en toute connaissance de la catastrophe sanitaire à venir, n’a pas engagé le plan massif qui s’imposait pour épargner notre santé physique, préférant donner la priorité à la santé économique du pays. Le choix budgétaire du plan d’urgence appliqué récemment s’est d’ailleurs orienté principalement vers le soutien d’un modèle économique dépassé.
Le gouvernement encourage le travail, sans se préoccuper des salarié·es qui restent sur leur poste de travail sans protection efficace, notamment en matière de masque FFP2, de gel hydroalcoolique, et de mesures d’éloignement d’un mètre minimum, que leur activité soit ou non indispensable au fonctionnement du pays en cette période de crise sanitaire majeure où la grande majorité de la population devrait être confinée.
Et localement, que faire ?
À Rezé comme ailleurs, des personnes en situation de précarité, d’empêchement, de confinement préjudiciables, nécessitent que s’organise en urgence la solidarité.
Rezé à Gauche Toute prend ses responsabilités dans le cadre du conseil municipal au mandat prolongé, en proposant aujourd’hui, au niveau de la ville, un dispositif de « comité communal de crise », impliquant donc l’ensemble des élu·es et acteurs de terrain, de manière à ce que les besoins puissent être recensés et trouvent des réponses coordonnées dans une dynamique collective et solidaire.
Nous ne manquerons pas de vous tenir informé·es des suites de ces démarches.
Prenons soin de nous, et prenons soin des autres.
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