Kikadikoi #4 : l’eau, bien commun

Histoire d’eau, Rezé privée d’eau publique.

En décembre 2017, Rezé en a repris pour 96 mois avec Veolia.

Cette année-là, alors que l’ex-élu en charge du développement durable (liste « Rezé citoyenne ») affichait sur une page entière du Rezé Magazine, la distribution des 80 poules aux habitant·es.

Alors que le maire (G. Allard – liste « L’humain et la planète d’abord ») pavanait dans Ouest-France une poule dans les bras, l’adjointe de la ville en charge de l’eau à Nantes Métropole (élue sortante groupe PCF) votait en catimini la reconduction du contrat de gestion de l’eau au bénéfice de la multinationale Veolia pour… 8 ans !

D’un côté les gros titres pour 80 poules, de l’autre un vote en catimini pour un bien commun vital à nos yeux. Quelques mots dans un journal métropolitain, aucune information par les élu·es métropolitain·es (liste « l’Humain et la planète d’abord », liste « Rezé Autrement »).

Conseil municipal du 31 mai 2018 : les élu·es de Rezé à Gauche Toute approuvent le contrat de codéveloppement avec Nantes Métropole, mais contestent ce mode de décision. Aucune transparence ni information concernant ce renouvellement en direction des habitant·es de Rezé.

Pas de régie publique de l’eau ?

Conseil municipal du 27 septembre 2019 : les élu·es de RàGT rappellent que l’eau est un bien commun et que Veolia contredit les valeurs de ce conseil municipal ; et rappellent qu’aucune place n’ a été accordée aux habitant·es.

Les élu·es de droite et communistes (par la voix de la conseillère communautaire) défendent cette gestion privée de l’eau.

Maigre consolation : en septembre 2019, le principe d’un futur débat sur la municipalisation de l’eau, demandé trois fois par Rezé à Gauche Toute, était retenu par la grande majorité des conseiller·es municipaux. Autant dire… une goutte d’eau !

Nous ne remercions pas les élu·es de tout bord d’avoir confié à Nantes Métropole cette question de l’eau au mépris de toute démocratie locale, y compris au sein du conseil municipal puisque celui-ci n’a pas été à même de se prononcer sur le renouvellement de ce contrat.