À Rezé et ailleurs, une répression militante plus forte

Expression de Rezé à Gauche Toute dans le magazine Rezé Mensuel de novembre 2024.

En septembre, on a assisté entre autres à la convocation au tribunal de Nantes de militants de la cause palestinienne, pour un « avertissement pénal probatoire », après une manifestation liée aux JO ; il y eut aussi l’audition de deux enseignant•es au commissariat de Rezé après une mobilisation contre le choc des savoirs au lycée Perrin en juin.

De récents exemples locaux de la montée de la répression des militant•es associatifs, syndicaux, écologistes.

À l’arsenal étatique s’ajoutent depuis des années des dispositifs de fichage et de répression, notamment :

  • la cellule Déméter créée au sein de la gendarmerie fin 2019 pour surveiller les opposant•es à l’agriculture productiviste et empêcher les actions de nature idéologique et symbolique,
  • la répression XXL du mouvement antimégabassines, (Sainte-Soline, mars 2023),
  • la procédure de dissolution des Soulèvements de la Terre (juin 2023) invalidée par le Conseil d’État en octobre 2023,
  • un nouveau fichier de police (ODIINUC, avril 2024), où trouver des informations personnelles de militant•es, et ce, par « précaution », avant tout événement.

À ces mesures étatiques, s’en ajoutent d’ordre privé :

  • un fichier de militant•es élaboré par Monsanto et révélé en 2019,
  • un nouveau fichier, Bonus eventus, d’une société américaine, fichant plus de 500 scientifiques et militant•es anti-OGM ou des produits phytosanitaires.

Militer nous expose donc aujourd’hui à un arsenal répressif de plus en plus puissant grâce aux nouvelles technologies, notamment liées au fichage.

À Rezé à Gauche Toute, nous disons stop à cette criminalisation croissante et tous azimuts des opposant•es à cette folle marche du monde.

contact@rezeagauchetoute.fr
rezeagauchetoute.fr