Urgence sur la précarité énergétique

Expression de Rezé à Gauche Toute dans le magazine Rezé Mensuel de novembre 2022.

Le 24 novembre, c’est la journée nationale de la précarité énergétique. Ces difficultés touchaient déjà, avant le boum des prix de l’énergie, 10 % de la population pour le logement, plus autant pour les déplacements. Soit 4 000 ménages à Rezé. Ce nombre risque d’exploser dans l’immédiat et à l’avenir.

Il y a urgence à passer la vitesse supérieure en matière de prévention, en augmentant la performance énergétique des logements, par des travaux ou des astuces de basse-technologie, et en favorisant les alternatives à la voiture.

Pour le logement, il existe un dispositif de la métropole, le « SLIME », basé sur des visites à domicile gratuites, avec deux approches, sociale et technique, pour délivrer des conseils d’économies d’énergies.

Mais ses moyens sont insuffisants : seulement 250 ménages accompagnés en 2021, sur plus de 30 000 ménages en précarité énergétique logement. Et puis qui connaît le SLIME ? Pour l’amplifier, il faut des moyens humains, donc du budget.

La Ville de Rezé perçoit, via une taxe sur les factures d’électricité, plus de 600 000 € chaque année. Nous proposons qu’une partie importante de cette somme soit affectée à la lutte contre la précarité énergétique à Rezé, en lien avec Nantes Métropole.

Nous proposons aussi que les élu·es locaux fassent pression sur le gouvernement pour sortir l’énergie des logiques de marché (règles européennes à changer), et aller vers un seul fournisseur, public, et une seule tarification, progressive (les premiers kWh peu chers, et les sur-consommations grandement renchéries). Cela tendrait vers plus de sobriété et justice sociale.

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