Transfert du CHU : leur projet prend l’eau, achevons de le couler !

Expression de Rezé à Gauche Toute dans le magazine Rezé Mensuel de juin 2021.

Tout interroge. Le coût : un milliard. L’implantation : en zone inondable. La surface : 10 hectares (50 actuellement). Les suppressions de lits (231 sur 1600) et de postes (396). Le renforcement du tramway pour l’accès, alors que des solutions moins coûteuses existent : voir notre « Cahier d’acteurs Tramway» sur rezeagauchetoute.fr. L’ambulatoire, qui atteindrait 2/3 des séjours. La complexité des pathologies et des prises en charge cadre mal avec cette « gestion en flux ».

L’hôpital a surtout besoin de personnels et de lits. Les soignants alertent sur la dégradation des conditions de travail et des soins apportés. La pandémie a accentué le risque de « perte de chance » des malades, qui renoncent à se soigner. Les équipes sont épuisées, les arrêts de travail ont doublé en 10 ans, cent lits sont fermés faute de personnel disponible…

Le doute s’installe. La maire de Nantes réclame désormais le maintien des lits, Saint-Herblain veut conserver des activités de soins à Laënnec, la Consultation Citoyenne de Nantes pour l’après-Covid 19 dénonce ce projet… La métropole se veut « attractive » mais prévoit un CHU sous-calibré, avec une population qui croît et vieillit. Pour ceux qui vivent après la première couronne ou les plus vulnérables, l’accès au CHU sera un calvaire.

Non aux opérations de prestige, non à une gestion comptable de la santé ! L’offre de soins doit répondre aux besoins de toute la population, dans ses volets préventifs, médicaux et sociaux. Participons au débat « Hôpital et santé », les 1er et 8 juin : stop-transfert-chu-nantes.fr