Kikadikoi #2 : transfert d’aéroport

Les élu·es de Rezé à Gauche Toute contre l’ex-projet de transfert de l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes.

Seul·es les élu·es de Rezé à Gauche Toute déclarèrent leur opposition à ce grand projet inutile au sein du conseil municipal (voir le procès verbal du conseil du 19 mai 2017). Faut-il rappeler que Rezé à Gauche Toute n’y a rencontré aucun soutien sur le maintien de Nantes-Atlantique, y compris de la part des élu·es qui figurent sur la liste « Rezé Citoyenne » ?

Certain·es de nos adhérent·es étaient investi·es dans le collectif rezéen contre le projet d’aéroport, et aussi dans l’Atelier Citoyen qui élabora d’une part un argumentaire en contre, et d’autre part des propositions pour l’amélioration de Nantes-Atlantique ainsi que pour l’avenir de la Zad (le foncier, le type d’agriculture, la préservation de la zone humide, etc).

Nous avons certes contesté la tenue de cette consultation. À Rezé, les opposant·es au transfert ont obtenu plus de 53 % des suffrage exprimés. La préservation de l’emploi en Sud-Loire , l’urgence écologique, le respect de la zone agricole du site choisi… Ce résultat témoigne de la surdité de la majorité municipale.

Gaspiller des terres et des fonds publics ?

Rezé à Gauche Toute porta la question de l’avenir de Nantes-Atlantique (voir le procès-verbal du conseil municipal du 30 mars 2018) : l’interdiction des vols de nuit, la réduction du trafic, la révision de la trajectoire des avions, la mise en place d’une desserte en transports en commun, etc. Les élu·es de RàGT furent les seul·es à s’opposer à l’adhésion à l’association « Ville et Aéroport », favorable à l’ancien projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes et qui fait la promotion du transport aérien.

Sur ces problèmes, silence radio des partisan·es du transfert pendant de nombreuses années, jusqu’à l’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. C’est seulement lors du conseil du 20 décembre 2018 (à propos du plan de gêne sonore) qu’ils et elles se penchèrent enfin sur Nantes-Atlantique, s’étant contenté·es jusque-là de plaider pour le bétonnage d’une indispensable zone humide.